niak2 Francis Traunig - photographe

>francis traunig>

comme un dé jeté dans le paysage ...

>septembre>

Budapest

Aux bains avec Matt et Steeve. Un dernier verre, agrémenté d'une grivoiserie de Steeve qui consulte sa montre. Il est 10 heures 54. Dans six minutes je vous quitte mes amis, dit-il. Et à la minute près, on shake hands et il se tire. Avant de sauter dans son avion pour Manchester, il nous a raconté pour la troisième fois son ascension du Kilimandjaro et donné tous les détails du programme de ses prochaines vingt quatre heures.

Belle journée dans Budapest. Balade sur le Danube, dans cette langue de terre allongée qui sépare le fleuve en deux, etc... Rencontre au château d'une famille allemande. Matt discute avec la fille qui va commencer des études de médecine à Budapest et le père, mon âge, me parle de la chance qu'ont les mômes aujourd'hui (en parlant de sa fille, of course) de vivre une expérience pareille. De mon temps, ne s'offraient pas pareilles opportunités, me dit-il dans un bel allemand châtié. Ja, ja ! Natürlich. Et tout à coup gêne, le père, change de sujet, la mère pose son menton sur l'épaule du père, contemple quelque chose qu'elle seule voit : la jeune fille fait savoir à Matt quelle a raté son admission en médecine en Allemagne et que ses parents souhaitaient qu'elle tente à tout prix de les faire en Hongrie, ou les critères de sélections sont moins sévères. Petit malaise dans un cadre somptueux.

Plus bas, un groupe de touristes turcs se photographient. Je me place à côté d'eux, en pièce rapportée. Le photographe, placé plus haut sur une volée de marches, ne me découvre qu'une fois l'oeil collé au viseur. Il s'exclame en turc, me chasse de la main, je ne bouge pas, souris. Alors, futé il me tend son canon et me dit : You ! you take picture.

Je prends l'appareil, fais semblant de viser et pars au galop. Le turc me poursuit, crie. Je me retourne et dit : Joke, joke...

Tous ont le sourire fendu jusqu'aux oreilles et je n'ai pas à dire cheese, en turc.

Dans le train

Steeve pose une question et s'empare de la réponse pour, par rebond, placer une anecdote qui va lui permettre d'enchaîner sur un souvenir qu'il a vécu en 1986 à Shanghai. De Shanghai on va en Norvège, via le Portugal où , prévient-il, soudain grave, les femmes peuvent être violentes, même si elles sont très belles. Oui, je garde un souvenir mitigé de ce pays. Une femme m'a frappé. Sur la tête. Avec son poing. Mais pourquoi donc ? était-ce justifié ? demande très pertinemment Matt. Je ne me souviens plus. Je ne sais plus pourquoi elle m'a frappé. C'était pas sexuel, non, mais je me souviens juste du coup puissant que m'a donné cette magnifique portugaise.

Buvons ! Et il sort de son sac un alcool slovaque (goulot que je décline puisque non initié à ce genre de bonheur) qui arrache à mes deux compagnons un Ouaahh ! viril et grimaçant.

Je suis prof, oui, à la retraite, - tu nous parleras un peu de toi après, hein Francis ? et organise en même temps des excursions pour les écoles en Angleterre. Je fais aussi du Charity-business. J'ai levé des centaines de Livres pour la fondation Diana. Je l'adorais, et ai entrepris une marche du nord au sud de l'Angleterre : 1717 kilomètres en 31 jours. Je faisais en moyenne 57 kilomètres par jour, oui, je sais, c'est beaucoup. Reebook m'a sponsorisé, et j'ai usé trois paires de chaussures. Fantastiques chaussures, les Reebook... Splendide expérience... Oui... la Suisse, je connais bien, une amie m'a d'ailleurs dit qu'il y avait une très forte immigration aborigène en Suisse, c'est curieux, isnt'it ?

Je profite d'une hésitation de Steeve au sujet d'une de ses nombreuses aventures et demande à Matt qu'il nous parle un peu de son voyage. Matt a 27 ans, Néo-Zélandais, il est loin de chez lui pour deux ans. Il veut travailler une année à Londres avant de reprendre la route. Il sort d'un sac marin jaune imperméable un cahier dans lequel il a googlisé (ses termes) toutes ses envies de voyages :

Une course de formule 1, une randonnée en haute montagne, une île grecque, une corrida en Espagne, l'aurore boréale dans le grand nord, un concert de musique à Wien, la fête de la bière à Munich, Florence pour la culture, une duty free party sur un bateau en Scandinavie, Nyc pour un week-end, et...

-Oh regarde le château ! coupe Steeve

...et je veux aller à la Mecque, oui, la Mecque.

-Ça, c'est dangereux, reprend Steeve, le Liban, oui, quand j'ai été au Liban...

Ce coup-là c'est moi qui coupe :

-Mais tu connais la planète entière ?

-Oui j'ai visité 44 pays en trois ans...

Budapest

Sors de la gare, m'engage dans un passage sous voie pour rejoindre l'autre rive du boulevard bondé. Il fait sombre pas de lumière. Une forme que j'ai de la peine à distinguer, remue. Une autre se lève. Je me rends compte être dans un dortoir de laissés pour compte. Le passage, plus loin condamné par un mur de briques est jonché de matelas...

Aux portes de l'Asie.

Bratislava - 10 heures 23

J'ai la même, mais sans Police écrit dessus. Mais rien à faire, les deux motards ne comprennent pas un mot de ce que je veux dire, ni même mon langage des signes. Finalement, l'un des deux accepte de faire une image - pour que je leur foute la paix, probablement...

Bratislava

Sur le Danube - 17 heures 28

Son Jules n'a pas apprécié que je photographie sa belle à plus de soixante a l'heure, sur le Danube.

Nu à Vienne à 10 heures 32

Vienne - 25 septembre 2012

Vienne - 24 septembre

Vienne - 16 heures 24

Vienne - 24 septembre - 10 heures 35

Maribor - Cité européenne de la Culture 2012

Maribor - 12 heures 56

20 septembre 2012

Ljubljana

Trieste - 19 septembre

Allah di Samba

Donato & Maria-Luisa

Trieste

Trieste.

Festival de musique militaire sur la monumentale place d'Italie qui fait front à la mer. Les chasseurs alpins (plume de faisan plantée dans le couvre-chef) sont réunis autour de leur fanfare, la Julia. Un monsieur affable me commente tous les morceaux, en français, en se donnant beaucoup de peine. Le public est plutôt composé de quinquas et de sexagénaires en couples.

J'aurais dû, à l'époque de mes vingt ans, mieux faire partager mon enthousiasme pour les fanfares militaires au tribunal qui me jugeait pour désertion, insoumission et refus de servir ; le jugement eut peut-être été plus clément.

Toujours est-il que je rythme du pied les différentes marches, applaudi, photographie, sifflote les airs joués jusqu'à ce que, un peu en retrait des autorités, j'aperçoive un groupe d'hommes et de femmes réunis derrière une banderole rouge. Je ne comprends pas ce qui est écrit. Me renseigne.

Nous sommes des ouvriers et manifestons parce qu'un groupe indien a racheté l'aciérie où nous sommes employés. Ils ont en même temps acquis les normes ISO de notre production, et maintenant que c'est fait, ils ont décidé de fermer l'usine de Trieste pour rapatrier la production en Inde...

A ma question, pourquoi manifester ici, ce soir, un des meneurs répond :

-Parce qu'en même temps on adore la musique...

Trieste - 19 heures 25

Laghi di Fusine

15 septembre 2012

15 septembre - 15 heures 44

15 septembre - 15 heures 45

15 septembre - 16 heures 09

Une blonde Bimba de la RAI demande à une autre Bimba complètement refaite après un malheureux accident de la circulation de quoi elle se souvient quand elle était dans le coma...

15 septembre 2012 - 15 heures 41

14 septembre 2012 - Monte Traunig

Loué un VTT, (trop cher d'après Donato, le patron du Trieste où je suis descendu), acheté des pruneaux, immangeables, une brique de jus de fruits, déjà entamée, et deux pommes. Je me dirige vers la frontière Slovène en empruntant une petite route des Alpes Julienne. Mon chemin passe par un village de haute montagne cerné de vestiges industriels où travaillaient plus de mille personnes. Les mines (zingue et plomb) ont été fermées au début des années 1990 et c'est à la charge d'un petit musée décati de pérenniser le glorieux passé du village. J'entre dans la seule épicerie du coin, en espérant qu'elle ne soit pas abandonnée, elle aussi, et me renseigne sur le Monte Traunig que les locaux visiblement ne connaissent pas. On va chercher une grand-mère de quatre vingt dix ans, avec plus d'une moitié de la raison déjà dans l'autre monde, qui opine du bonnet à toutes mes questions. De guerre lasse, je décide de faire marcher le commerce avant de m'en aller et achète un Mars. Devant l'épicerie, alors qu'un vent mordant traverse mon Polartec , le papier d'emballage de ma barre de chocolat reste collée au caramel. Ce mars doit avoir vécu plusieurs saisons de chaud-froid avant d'échouer, avec son goût de papier, au fond de ma bouche. Je me traîne en direction du col Predil, gendarme couché entre l'Italie et la Slovénie, lorsque me double, allègre, un autrichien, la bicyclette chargée comme un dromadaire. Je lui demande d'où il vient, espérant qu'il s'arrête, ce qui m'aurait permis de souffler, mais le bougre me plante sur place.

Au col du Predil, grande émotion, vue somptueuse sur les alpes Slovènes. Une descente, enfin, dans laquelle je me grise pendant bien quinze minutes avant de bifurquer à gauche vers ce qui va être, ce que j'ignore encore, le calvaire de la journée : plus de mille mètres de montées.
Alors mes jambes me lâchent à mi-pente, sous l'Å?il amusé d'un couple qui me double en faisant chuinter leur dérailleur. Le froid commence à mordre, et je pousse ma bicyclette vers le haut de la montagne. Des tunnels traversent des bouts de falaises, et, les virages s'enchaînent les uns aux autres, indéfiniment. Après 5 heures d'une harassante ascension, j'arrive à un refuge dans lequel je vais me réchauffer. Erik, le cuisinier, un slovène sympathique, me demande ce que je fais, où je vais. Je lui parle du Monte Traunig et demande s'il sait pourquoi cette montagne s'appelle Traunig. Il éclate de rire. Ca veut dire pacage, le lieu où on fait paître les bêtes. Quand les montagnes changeaient de camps, au gré des guerres, ont leur changeait de nom en traduisant littéralement, sans vraiment faire attention au sens. Ca a donné lieu à des aberrations, à des abrasions du sens...
Erik m'indique le sentier pour me rendre au Monte Traunig, deux heures encore, aller-retour, dans une neige molle. N'en peux plus. D'ailleurs, ce Monte Traunig à l'air d'une montagne à vaches, alors qu'à côté de lui, sur la gauche s'élève le majestueux Mangari
A une cinquantaine de mètres du sommet, un aigle, j'en suis sûr, un oiseau noir immense ondule dans les rafales de vent. A ma droite, le fracas sourd de blocs de pierre qui dévalent du Mangari.

Au sommet, vite manger une pomme, crachouiller les pépins dans l'herbe, et redescendre, heureux.

14 septembre 2012 - à l'aube

Chi dorme non prende pesci !

14 septembre - en route

En revenant de ma virée du Monte Lussari, la selle du vélo tatouée dans le cul, je décide d'aller rendre ma bicyclette sauf que, m'étant déjà fait estourbir pour le prix de la location, et ayant payé d'avance, j'appréhende la discussion qui va suivre au sujet du remboursement d'une journée de location. Ce qui est le cas. Le vieux commerçant me fait savoir que c'est très très compliqué de ressortir l'argent de la caisse, que la brigade financière veille... Nous nous faisons face, têtes baissées comme deux boucs, impassibles. Il met la main dans un tiroir, ouvre son portefeuille, le referme, se gratte la tête, pousse un soupir, regarde sa femme qui plie des pulls et finalement, simplement, sort 15 euros de la caisse.

Monte Traunig - 14 septembre 2012

Le 13 septembre

Villach ! Un petit bourg de Carinthie dans le sud de l'Autriche où est né Paul Watzlawick, auteur, entre autres, du célèbre FAITES VOUS-MÃ?MES VOTRE MALHEUR. Le centre ville est joliment animé, fleuri, achalandé de babioles pour les touristes et constellé de pâtisseries. Si on s'éloigne de cette colonne vertébrale qu'est la grand-rue piétonne, des dizaines d'arcades vides tendent les bras à d'hypothétiques preneurs. Une multitude de slogans politiques sont graffités sur des murs décatis, sur les vitrines vides, et s'interpellent en silence.

Je n'en sais pas plus, sinon que la vitalité urbaine reste cantonnée à cette unique zone piétonne. Que les magasins qui proposent de la téléphonie sont pleins, et que Paracelse, l'alchimiste né ne Suisse a passé son enfance dans le coin. Tout ça me passe dessus comme sur un goretex trois couches. La chose que je n'oublierai pas, ce ne sont ni les faits d'histoires, ni la période romaine de Villach et les épopées passées, mais les élastiques qu'une vendeuse dans une papeterie m'a donnés parce que ça ne faisait pas sens, pour moi, d'en acheter toute une boîte.

Tyrol Italiano

L'automne, d'un seul coup. Trois fois raté mes correspondances. Mouillé jusqu'au slip. Des clochers d'églises comme des crayons. Grosse bousculade dans le train de Merano. L'écoulement du présent dans le passé. Une allemande angoissée de ne pas avoir composté. Cette question qui tourne en rond comme dans une cage de hamster : d'où vient l'orgueilleuse prétention de faire une trace ? Des Italiens qui parlent l'allemand, d'autres le Latin. Une pizza à deux euros. Des troupeaux de mômes au biberon numérique. Une jeune femme de 20 ans que j'ai déjà vue à Mexico il y a trente cinq ans.

A moins que je rêve.

Mais je rêve.

12 septembre - 16 heures 47

12 septembre 2012 - 15 heures 11

Le vieux Scuol

Scuol - 10 heures 52

11 septembre - 11 heures 25

11 septembre 2012 - 11 heures 39

Scuol - 11 septembre 2012

Scuol

Je me rends au château de Tarasp, près de Scuol, petite ville de basse Engadine pas encore tout à fait défigurée comme Saint Moritz ou Davos. Mais gageons que d'ici peu, le béton, allié au mauvais goût et au fric des promoteurs auront sans doute eu raison du charme de ce Finistère helvétique (c'est ici que s'arrête le chemin de fer) pour en faire une tirelire en forme de trou du cul.

(A moins que Franz Weber sorte de son Lavaux pour venir passer des vacances par ici et relance une croisade contre les bétonneuses).

Partout où on se croise, à la montagne, on se salue. Alegre... Gruezi wohl... Tag... Hello... Bonjour... Gruees Gott,... Hi... Guten Tag.... et on se ressemble aussi tous un peu. Fringués pratique, des zips à toutes les poches, des couleurs qui grincent parfois des dents, sacs sur le dos, chantonnant, soufflant, suant, c'est nous les randonneurs.

Alors que je chemine sur une pente qui longe un château toc sur la tour duquel est inscrit HOTEL en rouge, j'entends un hurlement suivi d'un chuintement. Une balle de golf me survole et s'arrête net à mes côtés en faisant tchoc... Je n'avais pas vu le panneau : ACHTUNG GEFAHR - FLIEGENDE GOLFBÃ?LLE.

Tarasp est une merveille. Le deuxième plus beau château de Suisse, proclame un grand échalas sympathique. Construit au XI siècle il a changé de mains une multitude de fois. Propriété de l'évêque de Coire, des comtes du Tyrol, des Habsbourg, avant que Napoléon ne cède enfin le château aux Suisses. La bâtisse est assiégée, vendue, démolie, pillée, etc... Mais c'est Karl August Lingner qui sauva le château de la ruine. Il l'achète 20 000 francs en 1900, commence la restauration en 1907, la termine en 1916 et meurt d'un cancer de la gorge sans jamais avoir habité sa nouvelle demeure.

Cruel revers du destin, c'est l'angoisse bactérienne qui a fait la fortune de Karl August, le créateur d'ODOL....


Une haleine fraîche est une condition nécessaire à un sentiment de bien-être et d'assurance dans les rapports aux autres. ODOL vous offre cette confiance en vous, grâce à une combinaison équilibrée d'huiles essentielles et d'arômes garantissant une haleine fraîche.


Comme quoi l'abus d'ODOL peut-être dangereux pour la santé.

10 septembre - 15 heures 25

10 septembre - 14 heures 41

9 septembre 2012

Sommes deux dans la salle ensoleillée au petit-déjeuner.

Richard, un monsieur de 85 ans, me dit être venu ici pour la première fois en 1960. Il a travaillé 42 ans pour la même entreprise et passe une semaine par année à la Pensiun Andreola depuis 52 ans. C'est tellement beau ici, pourquoi aller ailleurs. Même si c'est chaque fois le même paysage, c'est chaque fois différent. Je venais à Sils Maria avec ma femme et un couple d'amis. Mais mes amis sont morts et ma femme a de la peine à marcher. Elle m'attend à la maison.

L'envie, oui, l'envie de faire des choses, si on peut, l'envie c'est la seule chose qui compte encore pour moi. Heureusement que mes os me supportent encore. Mais une semaine me suffit, je suis content de rentrer aujourd'hui.

Au revoir Monsieur !

8 septembre 2012

Rencontre de Giacomo et d'un collègue, au cÅ?ur du bled, armés jusqu'aux dents, en route pour tirer du gibier. Je leur dis venir de Genève où la chasse est interdite, chose que les deux chasseurs trouvent inconcevable.

Puis Davos pour Kirchner, Saint Moritz pour Segantini.

A Saint-Moritz, un poil moins glauque que Davos, je me rends au musée Segantini, un bâtiment de caractère en pierre de taille. Un homme s'insurge qu'on ne lui octroie pas un rabais à l'entrée (pour X raison) et tient tête à la dame de l'accueil - restée extrêmement polie - il insiste avec une obstination pathologique qui force d'abord mon admiration suivi d'un agacement que je ne peux plus contenir. Je gratifie d'un sourire complice la préposée aux tickets pour la soulager un peu de la tension qu'a propagé cet imbécile.

Segantini, entre Anker, Giovanni Giacometti et Hodler, est certes moins novateur que Kirchner. Ce qui me plaît ce sont ses tentatives de transgresser la parfaite maîtrise de son geste, ses hésitations, comme un montagnard qui aurait décidé ne pas poursuivre son chemin vers les cimes, pleinement satisfait de la mi-pente où il se trouve.

Tautologie de l'audio guide : Bergers et bergères amènent leurs brebis à la bergerie au crépuscule... N'apprends pas grand chose de plus que ce que mon Å?il découvre dans les toiles.

8 septembre 2012 - 11 heures 42

8 septembre - 16 heures 31

7 septembre 2012

6 septembre - Zinal

L'homme craint peut-être la montagne parce qu'elle tutoie le ciel et que jamais, quoique qu'il édifie, il n'arrivera à rivaliser avec elle. Alors il accroche à ses pentes ses câbles et ses ferrailles, y hisse des cabanes, plante sur les plus hauts pics des croix et des drapeaux, comme s'il avait conquis la lune, et confond, avec une arrogante piété, le sommet d'une montagne avec le sommet d'un clocher.

...

Vu une demi-douzaine de cerfs dans la pente et trois chevreuils à une encablure du village.

...


Jean-Louis Claude projette un film de 50 minutes sur son dernier voyage en Inde. Un véritable petit bijou en forme de point d'interrogation.

...


La montagne : la trace du paysage qui s'exténue.

5 septembre 2012

5 septembre 2012 - 13 heures 52

5 septembre - 13 heures 52

Rochers de Nayes

Dans les entrailles du Simplon.

Lac Léman - 3 septembre 2012

Le léman - 3 septembre 2012

Sur le Général Guisan

Veille de voyage